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À une Demoiselle qui avait les manches de Vincent Voiture

À une Demoiselle qui avait les manches

de sa chemise retroussées et sales


Vous qui tenez incessamment
Cent amants dedans votre manche,
Tenez-les au moins proprement,
Et faites qu'elle soit plus blanche.

Vous pouvez avecque raison,
Usant des droits de la victoire,
Mettre vos galants en prison ;
Mais qu'elle ne soit pas si noire !

Mon coeur qui vous est si dévot,
Et que vous réduisez en cendre,
Vous le tenez dans un cachot,
Comme un prisonnier qu'on va pendre.

Est-ce que brûlant nuit et jour,
Je remplis ce lieu de fumée,
Et que le feu de mon amour
En a fait une cheminée ?


En attente de lecture.

Les poèmes de Vincent Voiture

 

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