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Le corps pâle brûlé au bûcher domestique de Christofle de Beaujeu

Le corps pâle brûlé au bûcher domestique

Le corps pâle brûlé au bûcher domestique,
Content de l'Achéron en sa chère moitié,
Vécut, mourut, brûla, ô cendres d'amitié,
Puisse naître de vous le cher oiseau unique !

Soyez donc arrousés du doux nectar lybique,
Heureux qui êtes morts premier que l'amitié
Qui lia vos deux coeurs eût pris fin. Ô pitié,
Je n'en suis pas ainsi vers cette fantastique !

Ô Déesse de marbre, ô glacée statue,
Je n'ai regret de quoi ta main rude me tue,
Mais de quoi tes rigueurs s'augmentent tant plus fort.

Sais-tu que tu feras de mon sang altérée ?
Cours à force, mon âme, aux Enfers atterrée,
Et tout devant Pluton, fais-lui souffrir la mort !


En attente de lecture.

Les poèmes de Christofle de Beaujeu

 

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