Le vieux chien
Autrefois, enivré de ses membres robustes,
Il sautait dans la haie et griffait les arbustes,
Et ses bonds chaleureux nous fêtaient : aujourd'hui,
Son âmes humble est déjà recouverte de nuit.
Il somnole; le feu lui souffle sa fumée.
Mais quand nous approchons, sa prunelle embrumée
S'ouvre, il lève vers nous la tête avec effort,
Et cherche dans nos yeux si nous l'aimons encor.
(Extrait du recueil Les Familiers)
Lu par , en attente de l'enregistrement.
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