poésie de fleurs

Accueil> Poème : Prélude de l'Elkovan de Édouard Grenier

Prélude de l'Elkovan de Édouard Grenier

Prélude de l'Elkovan

La brise fait trembler sur les eaux diaphanes
Les reflets ondoyants des palais radieux ;
Le pigeon bleu se pose au balcon des sultanes ;
L'air embaumé s'emplit de mille bruits joyeux ;
Des groupes nonchalants errent sous les platanes ;
Tout rit sur le Bosphore, et seuls les elkovans
Avec des cris plaintifs rasent les flots mouvants.

Ô pâles elkovans, troupe agile et sonore,
Qui descendez sans trêve et montez le courant !
Hôtes doux et plaintifs des ondes du Bosphore,
Qui ne vous reposez comme nous qu'en mourant !
Pourquoi voler ainsi sans cesse dès l'aurore,
Et d'Asie en Europe, et de l'aube au couchant,
Jeter sans fin ce cri monotone et touchant ?


En attente de lecture.

Les poèmes de Édouard Grenier

 

1


Cet espace peut être le vôtre. Contactez-nous pour plus d'informations.

Accueil | Mentions légales | Politique de confidentialité | Contact