Tout orgueil fume-t-il du soir,
Torche dans un branle étouffée
Sans que l'immortelle bouffée
Ne puisse à l'abandon surseoir !
La chambre ancienne de l'hoir
De maint riche mais chu trophée
Ne serait pas même chauffée
S'il survenait par le couloir.
Affres du passé nécessaires
Agrippant comme avec des serres
Le sépulcre de désaveu,
Sous un marbre lourd qu'elle isole
Ne s'allume pas d'autre feu
Que la fulgurante console.
En attente de lecture.
Les poèmes de Stéphane Mallarmé
1
Cet espace peut être le vôtre. Contactez-nous pour plus d'informations.
