poésie de fleurs

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Les Poèmes de Flaminio de Birague


C'était au jour piteux que la troupe sacrée

Complainte

Désespéré, chétif, du repos de ma vie

Divin Ronsard, après que la douleur

Hélas ! mes tristes yeux sont changés en fontaines

Hôte mélancolique

J'aime si hautement que je n'ose nommer

Je sens déjà saillir de toute fosse obscure

Ma vie est un Enfer plein d'ennuis et de peines

Madame, si tu veux me prêter ton oreille

Par le milieu des déserts écartés

Plutôt les pâles Soeurs me privent de lumière

Que me sert de verser deux ruisseaux de mes yeux

Qui veut voir ici-bas un Astre reluisant

Renais, renais encor, Méduse monstrueuse

Sus, gants, allez couvrir la main gentille et belle

Tous ces oiseaux qui sous la nuit obscure

Vous qui habitez l'Orque noir

Vous rochers orgueilleux, et vous forêts fidèles

 

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